Plus de train de nuit Bruxelles - Berlin
- Back On Track Belgium
- 13 mars
- 2 min de lecture
Avant-hier, l'opérateur autrichien de trains de nuit ÖBB a annoncé que le train de nuit Bruxelles-Berlin serait supprimé pour une durée indéterminée. La raison en est des travaux de rénovation sur le réseau ferroviaire allemand qui empêcheraient le train de circuler. Pour l'instant, il s'agit officiellement d'une suspension temporaire, mais aucune date de redémarrage n'est prévue, et le train est confronté à toutes sortes de problèmes depuis son lancement.
Fiabilité des sillons : un désastre
Non seulement la planification, mais plus encore la fiabilité des sillons est l'un des principaux problèmes qui nous empêchent d'avoir des trains de nuit en Europe. Il est frappant de constater qu'il y a 20 ou 30 ans, de tels travaux sur les voies étaient parfaitement planifiés plusieurs mois, souvent plus d'un an à l'avance, alors qu'aujourd'hui certains pays, comme l'Allemagne, interrompent parfois des lignes à brève échéance sans prévoir d'itinéraire de déviation raisonnable.
Deux grandes métropoles européennes ne sont plus reliées
Il est encore possible de se rendre à Berlin en train de nuit avec l'autre opérateur de trains de nuit desservant Bruxelles, European Sleeper. Il s'agit du train de nuit à destination de Prague, qui fait également escale à Berlin à six heures du matin. Le train d'European Sleeper emprunte un itinéraire différent de celui de l'ÖBB. En effet, European Sleeper passe par Amsterdam et Osnabrück alors que l'ÖBB passait par Mannheim. Dans les deux cas, il s'agit de grands détours, l'un par le nord, l'autre par le sud.
Déjà cinq trains de nuit en moins en un an
Avec Bruxelles - Berlin, le train Paris - Berlin est supprimé en même temps que les deux trains qui circulaient ensemble entre Mannheim et Berlin. Cela porte déjà le compteur de trains de nuit à moins cinq cette année ! Où est la renaissance ?
Appel à la responsabilité des gestionnaires d'infrastructure
Comme par le passé, les gestionnaires d'infrastructure devraient prendre leurs responsabilités, annoncer les travaux suffisamment à l'avance et proposer une solution de remplacement. Si cela était possible en l'an 2000, cela le sera aussi en 2025. La Belgique et Infrabel obtiennent de très bons résultats à cet égard : les travaux sont toujours annoncés suffisamment à l'avance.
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