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European Sleeper en route pour Prague

  • Back On Track Belgium
  • 24 avr. 2024
  • 2 min de lecture

C'est aujourd'hui que ça se passe. Jour après jour, 10 mois après son lancement entre Bruxelles et Berlin, European Sleeper pourra faire escale à Prague, sa destination finale toujours voulue, ce soir à Bruxelles-Midi à 19h22 au départ du quai 3. C'est pourquoi il a fallu tant de temps à la startup pour obtenir une voie de circulation entre Berlin et Prague. Des travaux près de Dresde ont empêché de relier directement les quatre capitales Bruxelles, Amsterdam, Berlin et Prague pendant de nombreux mois.

Le train de nuit n'est pas une priorité sur le réseau

« Le fait qu'il ait fallu tant de temps pour que le train effectue son parcours complet est révélateur de l'impact des travaux ferroviaires. Les travaux signifient souvent que les trains de nuit sont relégués au second plan, alors qu'ils ont un rôle important à jouer. Le train ne relie pas seulement quatre capitales, mais aussi d'autres villes intéressantes comme Rotterdam, La Haye, Amersfoort, Deventer, Dresde », explique Alexander Gomme, porte-parole et spécialiste des trains de nuit chez Back on Track Belgium, une organisation à but non lucratif qui plaide en faveur de trains de nuit plus nombreux et plus confortables au départ et à destination de Bruxelles.


Un impact moindre sur l'environnement et la santé

« Et ce, avec un impact écologique moindre. Selon les chiffres de l'Office du tourisme tchèque, 94 000 Belges ont visité la République tchèque en 2023, dont 63 000 à Prague. Supposons qu'ils aient tous voyagé en avion, cela signifierait des émissions de CO2 de quelque 12 315 tonnes, soit l'équivalent des émissions annuelles de 1 230 habitants. Avec le train de nuit, c'est facilement trois quarts moins polluant car « beaucoup d'infrastructures déjà utilisées quotidiennement peuvent servir pour un trajet de nuit ». ajoute M. Gomme.


Une grande différence également au niveau des effets sur la santé

La différence serait également importante en termes de coûts externes (effets négatifs des émissions, du bruit). Le cabinet d'études TML a calculé pour Bond Beter Leefmilieu que pour un trajet en train, cela représenterait environ 10,9 euros, contre 56 euros pour un trajet en avion. Cette différence, multipliée par le nombre de voyageurs, permettrait d'éviter de nombreux coûts visibles et invisibles pour la société.

 
 
 

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